Quel sport pour mon junior ?
À 8 ans, votre enfant est en âge de respecter des règles. De plus, ses progrès moteurs lui permettent de se lancer dans des sports un peu « techniques » comme l'escrime, le tennis, l'athlétisme, les arts martiaux, si, bien sûr, il en a envie. Les sports d'équipe lui conviennent également car ses capacités d'endurance se sont bien développées. Enfin, vers 9-10 ans, il peut commencer à avoir envie de se mesurer aux autres !
C'est lui qui choisit !
Sous réserve que le médecin donne son accord, laissez votre enfant décider, même si son choix vous étonne. Une fille qui s'inscrit au rugby ou un garçon qui fait du patinage artistique, cela n'a rien de surprenant : les enfants ont moins de préjugés sexistes que leurs aînés ! Néanmoins, s'il ne sait pas trop quoi faire, essayez de le guider.
Un sport pour chaque enfant
S'il suscite votre aide, guidez-le en fonction de sa personnalité ou de sa nature.
Un enfant qui manque de confiance en lui peut s'aguerrir dans un sport qui lui apprend à maîtriser les éléments extérieurs comme le vent, la mer ou la montagne (voile, natation, canoë, ski, etc.).
Un enfant timide peut s'épanouir au poney (sauf en cas d'allergie), car il est plus facile d'établir des liens avec des animaux. De plus, le cheval est un sujet de conversation intarissable entre jeunes.
Un enfant trop lent ou un enfant en surpoids peuvent se plaire dans un sport de glisse où ils pourront aller aussi vite que les autres !
Un enfant isolé (vous venez de déménager) peut apprécier un sport d'équipe qui va lui permettre de se faire rapidement de nouveaux amis, ou de rejoindre une activité ludique impliquant une forte cohésion du groupe (danse classique, moderne, ethnique…).
Pas de changement en cours d'année !
Certains enfants se découragent au premier effort ou au premier obstacle, et disent vouloir changer. C'est le moment de rappeler à votre enfant son engagement et de le responsabiliser. Expliquez-lui qu'il est important de ne pas baisser les bras au premier obstacle rencontré. Si vous cédez, vous risquez de le conforter dans l'idée qu'il est « mauvais » et que de toute façon, il n'y serait pas arrivé ! En revanche, laissez-lui la possibilité de changer d'activité l'année suivante, s'il le désire vraiment.
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